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Zara ou l’affaire pyjama


Zara est une enseigne que l’on ne présente plus. Mais la connaissiez-vous pour ses penchants nazis? En termes de style en tout cas ? 2007 : un sac aux motifs de croix gammée. 2014 : la marque nous propose un pyjama extrêmement controversé (rayures, étoile jaune). Une seule chose… Si les uniformes doivent vraiment revenir dans les écoles, peut-on demander à une autre enseigne de se charger de leur création ?


L’objet du délit


Zara fonctionne avec ses propres usines et une armée de plus de 3000 designers, ce qui dans l’absolu est un véritable avantage, car cela favorise, entre autre, la rapidité de production et de distribution. Cela permet aussi de proposer une importante variété de styles vestimentaires à ses clients… La marque peut lancer un nouveau modèle en l’espace de 3 semaines !


Sauf qu’à vouloir aller toujours plus vite, on finit par faire d’énormes erreurs. En particulier si un contrôle rigoureux et objectif n’est pas mis en place avant la commercialisation d’un nouveau produit. Sinon... ça peut donner un pyjama rayé blanc et bleu, une étoile jaune à six branches et une ambiance antisémite garantie.



Mais peut-on vraiment qualifier cela d’erreur quand il y a récidive ? En effet en 2007, Zara nous avait quand même pondu dans la même lignée lugubre des pyjamas, un sac orné d’une croix gammée. Sympa. L'argument avancé en guise de défense, est qu’à l’origine chez les Hindous, ce maudit symbole, nommé « Svastika », est signe d’espoir et de chance... Oui mais quand même ! UNE CROIX GAMMÉE ! C’est déjà peu crédible de passer à côté d’une énormité pareille une fois, mais deux fois ?! Donc forcément, le doute s’installe : Et si Zara voulait faire du (bad) Buzz ?



La machine s'emballe


Cela aurait pu passer inaperçu dans les années 80, mais en 2014, à l’heure des réseaux sociaux, l’internaute s’insurge et appelle au boycott de la marque, particulièrement en Israël et en Europe. Zara répond rapidement : « C'est évidemment une erreur », « Nous n'avions aucunement l'intention d'offenser les clients » … Et la meilleure : « Le design du tee-shirt était seulement inspiré par l'étoile de shérif des films de western » Mouais. En effet, même si le pyjama porte l’appellation « Shérif », la ressemblance est bien là et la polémique déjà installée.

Suite aux nombreuses réactions, Zara retire son produit de la vente à peine quelques heures après sa mise en vente (un peu moins de 1000 pyjamas auront quand même été vendus 12 € pièce) et assure que « le reste de la production a été immédiatement détruit » .… Tu veux une médaille ?



Ce genre de flop marketing peut coûter très cher économiquement, il peut aussi faire très mal à l'image de marque. De nos jours, une réputation solide est indispensable mais difficile à bâtir. Malheureusement, il suffit d'un faux pas pour l'anéantir. En réagissant rapidement, Zara a eu la bonne réaction, bien qu'ils auraient dû avouer et assumer complètement leur erreur. En espérant que cette fois-ci, la leçon soit acquise !


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